Réalisations

L’année 2010 a été la première année de mise en oeuvre d’un authentique budget de crise (élaboration, adoption et exécution en temps de crise). Rappelons que la loi de finances initiale (LFI) de 2009 a été adoptée en décembre 2008, c’est-à-dire avant le déclenchement de la crise. Ainsi, l’état de convalescence de l’économie nationale en 2009 et 2010 a eu un impact direct sur les finances publiques et les recettes fiscales et douanières. Face à la rareté des ressources, l’austérité budgétaire a été le mot d’ordre et une réduction drastique des dépenses publiques, la règle. La priorité gouvernementale a ainsi été le volet social et les secteurs porteurs : tourisme, énergie et NTICs (selon LFI 2010).

Par ailleurs, pour la deuxième année consécutive, un blocage des engagements des crédits a été décidé durant les mois de juillet et août 2010 pour la préparation de la loi de finances rectificatives (LFR) qui a abouti en septembre 2010 à une réduction importante des budgets des différents départements ministériels. Pour le cas particulier du Ministère de la Justice, un rythme régulier des engagements de dépenses de fonctionnement dès le mois de janvier 2010 et une gestion saine des crédits a fait que la coupe budgétaire par la loi de finances rectificatives n’a été que de 7% passant de 70.386.633.000 Ar (LFI) à 65.750.255.847 Ar (LFR) mais avec une réduction de 20% sur les dépenses hors solde : de 35.423.358.000 Ar à 28.299.980.847 Ar dont les crédits d’investissements ont été les plus particulièrement touchés passant de 7, 201 milliards Ar à 3,181 milliards Ar soit une réduction de plus de 55% par rapport au budget initial prévu.
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